Un tatouage de guerre et de résistance par Stéphane Chaudesaigues
Le 29/05/2020 | Mis à jour le 08/08/2022 Salon : Chaudes-AiguesTatoueur : Stéphane Chaudesaigues
Un tattoo pour la Journée nationale de la Résistance
L’Assemblée nationale a instauré le 27 mai comme Journée nationale de la Résistance. La date du 27 mai fait référence à la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) qui s’est déroulée le 27 mai 1943 dans l’appartement de René Corbin à Paris. Délégué du général de Gaulle, Jean Moulin souhaitait instaurer ce conseil dans le but d’unifier les divers mouvements de Résistance souvent désorganisés et cloisonnés et de coordonner l’action de la Résistance.
Les stigmates de l’horreur
Alors que la France célébrait cette journée pour la 7ème année consécutive en 2020, Stéphane Chaudesaigues, lui, parachevait un tatouage directement inscrit dans le thème de la résistance et, plus largement, des ravages des conflits armés. « On peut et on doit se questionner sur la barbarie des hommes qui, depuis la nuit des temps, s’exterminent, se mutilent et ne laissent bien souvent dans leur sillage que les stigmates de l’horreur », invite le fondateur de Graphicaderme sur son blog.
Un tatouage sans couleurs
La composition encrée par Stéphane Chaudesaigues s’étale entre épaule et biceps. En noir et gris, on y voit deux soldats, fusils en main, le regard tourné vers leur destin au cœur d’un paysage désolé. « Ma génération s’est construite sur les récits horribles, encore que souvent très tabous, de la dernière guerre, celle qui nous a le plus directement touchés », confie celui qui tatoue entre le Cantal et le Vaucluse.
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