Le coeur de Keith Haring par Tamara Chaudesaigues
Le 09/03/2023 | Mis à jour le 14/03/2023 Salon : AvignonTatoueur : Tamara Chaudesaigues
Du graffiti au tatouage, il n'y a qu'un pas.
S'exprimer sur le murs est illégal, on le sait.
Ils sont si beaux que c'est à se demander comment c'est possible de réaliser un truc pareil !
Pour certains, avec le temps ils s'effacent, ou ils se font recouvrir par d'autres graffitis.
Il y en a des beaux et d'autres qui le sont moins, mais ça, c'est comme tout.
Après, il y a le tatouage, ou tu transmets ton art sur de la peau, et la on ne parle pas d'un lieu privé/public mais d'une personne, d'un support qui est vivant.
Évidemment, le mieux c'est qu'il soit beau... sinon on se souviendra de toi, mais autrement... !
La c'est un peu plus compliqué pour l'effacer... mais parfois, ça se recouvre aussi, comme les graffitis.
Finalement entre le graffiti et le tatouage, il n'y a qu'un pas.
La perception de "l'art" ;
Une société, qui se dit "libre", mais qui nous empêche d'être qui nous sommes lorsque nous allons à l'inverse de celle ci.
Visuellement, on pourrait penser que ce sont des motifs simples, mais ils renvoient tous, beaucoup de choses.
Keith Haring, le pop art, et le graffiti dans les années 80 !
Ses peintures font partie du mouvement général de l'art contemporain, et pas seulement de la stricte figuration libre.
La « griffe Haring », c'est la répétition infinie de formes synthétiques soulignées de noir avec des couleurs vives, éclairantes, sur différents supports.
C'est un récit permanent où l'on retrouve des bébés à quatre pattes, des dauphins, des postes de télévision, des chiens qui jappent, des serpents, des anges, des danseurs, des silhouettes androgynes, des soucoupes volantes, des pyramides ou des réveils en marche, mais aussi la sexualité et la pulsion de mort.
Le monde autour de lui devient beau car il est à son image par la fraîcheur de la vérité et la sincérité de son art. Un art proche sans concession facile d’accès mais profond, simple pour les enfants et trop compliqué pour les adultes !
Qui est Keith Haring ?
Keith, tout au long de sa carrière tient un engagement humanitaire contre les préoccupations de son époque : le racisme, l'apartheid, l'homophobie (lui-même homosexuel), la discrimination, le nucléaire... Il signe alors des œuvres qui dénoncent par leur contenu les préjugés sociaux.
Conscient de l'épidémie de drogue qui atteint la ville de New York, en 1986 il réalise la fresque Crack is Wack en protestation.
Sans autorisation, il peint les murs d'un terrain de handball sur la 2nd Avenue, pour mettre en garde contre les effets néfastes du crack. La fresque est ensuite protégée et même restaurée en 2007.
L'artiste s'engage aussi en répondant à des commandes publiques à travers le monde pour que son art soit apprécié de tous. Il crée alors des fresques pour les hôpitaux, les orphelinats...
Contact :
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29, Rue Thiers 84000 Avignon
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