Avignon : du studio Graphicaderme… au Palais des papes !
Le 16/11/2017 | Mis à jour le 20/11/2017 Salon : Avignon
Avignon, capitale française du tatouage ? Le postulat n’est pas évident pour tout le monde. Pourtant, pour Graphicaderme, sa légitimité est totale. C’est dans cette commune qu’est né, à la fin des années 1980, notre collectif de studios de tatouage. C’est dans la même ville, 30 ans plus tard, que le tatouage a franchi un pas – et quel pas ! Pour la première fois de l’Histoire, l’encrage s’est invité au cœur du légendaire Palais des Papes. Partenaire de l’événement, Graphicaderme y était. Et vous raconte.
Le séminaire de tatouage du Palais des papes en vidéo
Métropole, outre-mer… et Europe-Asie
Ils et elles s’appellent Nathalie, Barbara, Aurel, Vanessa, Romain, Bertrand, Yannick ou encore Clément. Ils et elles sont venu(e)s de Paris, Lille, Metz, Lyon, Montélimar, et même Point-à-Pitre et la Russie. Ils et elles tatouent depuis une poignée de mois pour certains et plus de trois décennies pour d’autres. Leur point commun : ils ont tous fait le déplacement jusque dans le Vaucluse pour participer aux séminaires exceptionnels emmenés par Joshua Carlton et Thomas Carli Jarlier.
De Joshua Carlton…
C’est l’Américain qui a ouvert le bal. Dès le lundi matin, il est revenu avec force détails sur sa technique et ses approches intimement liées de la peinture et du tattoo. Intégralement traduits par Cécile Chaudesaigues, membre active du collectif Graphicaderme et de Tatouage & Partage, l’association responsable de l’organisation, les propos du tatoueur ont été suivis par une mise en pratique. L’après-midi, Joshua Carlton peignait, tandis que le juriste Benoit Le Dévédec revenait longuement sur les arrhes et sur l’obligation d'utiliser des logiciels de caisse certifiés à partir de 2018. La nuit tombée, séminaristes et intervenants se rejoignaient à l’Opéra Café, à quelques minutes à pied du studio Graphicaderme historique d’Avignon. Une manière de partager un repas… après avoir partagé expériences et connaissances tattoo.
… à Thomas Carli Jarlier
Quelques heures plus tard, le soleil se levait à nouveau sur le palais vieux de Benoît XII et le palais neuf de Clément VI, formant à eux deux ce qu’on appelle aujourd’hui Palais des papes. Dans la Chambre du Trésorier, la langue de Shakespeare laissait la place à celle de Molière, dans la bouche du Clermontois Thomas Carli Jarlier. Venu d’Auvergne avec sa compagne Vasilisa, il a relevé avec brio le défi initié par Joshua Carlton : captiver l’attention en alternant conseils, secrets, réponses aux questions, théorie… et pratique. L’après-midi, le Puydômois faisait montre de son incroyable talent pour le photoréalisme sur peau en tatouant en direct et en rétroprojection, un portrait de femme arborant des lunettes de soleil.
Joie et fierté au sein des studios de tatouage Graphicaderme
Au sein du collectif Graphicaderme, représenté par Barbara Rosendo, Logan, Joe Wild ou encore Steven Chaudesaigues, on est fier d’avoir vu le tatouage migrer vers un haut lieu de l’histoire française et européenne, l’espace de 48 heures. Un vrai statut, les tatoueurs n’en ont pas encore – mais le prestige et le panache, ils l’ont !
Instagram Joshua Carlton : www.instagram.com/joshuacarltonofficial
Instagram Thomas Carli Jarlier : www.instagram.com/thomascarlijarlier
Photographies : Jean-Marc David Photography (www.jmdavid.photography)
Vidéo : Emblem Production (www.emblemproduction.com)
Laisser un avis