Le portrait de Stéphane Chaudesaigues par le journaliste François Chauvin

Le 14/03/2017 | Mis à jour le 24/03/2017 Salons : Avignon, Chaudes-AiguesTatoueur : Stéphane Chaudesaigues

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En avril 2011 sortait le 1er numéro du magazine Inked, au sein duquel François Chauvin consacrait un article à Stéphane Chaudesaigues, fondateur du collectif Graphicaderme. 6 ans plus tard, le journaliste enrichit son sujet pour un destin qui commence en 1968 dans les barres HLM de Versailles…

"En trainant ses guêtres chez les grands anciens"

Dans un portrait fleuve à lire dans son intégralité sur le site officiel du Cantal Ink, François Chauvin évoque notamment la genèse de Graphicaderme. "Stéphane pénètre […] dans les arcanes du tatouage professionnel", dévoile l’auteur lorsqu’il traite des débuts du tatoueur réaliste, "en trainant ses guêtres, plus souvent qu’à son tour, chez les grands anciens. Comme Bruno, dans son studio de Pigalle, le premier à avoir ouvert à Paris, dès 1963".

1987 : année Graphicaderme

Et puis vient l’année charnière pour Stéphane Chaudesaigues : 1987. Comme le rappelle François Chauvin, "il ouvre […] sa première boutique […] (Stéphane n’a alors que 19 ans…) : quelques mètres carrés à peine, sous l’enseigne Art Tattoo, sur la petite place Pignotte, derrière les remparts d’Avignon. Une boutique qui transforme son nom en Graphicaderme en 1989". Une signature amenée à s’étendre puisque, comme le précise l’auteur, il s’agit là d’un nom "que porteront quelques petites sœurs, à Vaison-la-Romaine, Orange, Valence, Nîmes… et, depuis 2013, à Chaudes-Aigues".

Dans un article recherché où les dates le disputent aux citations, François Chauvin font se rencontrer le 1er tatoueur de France et Nikko Hurtado, Tatouage & Partage et le Cantal Ink, le milieu prolo des Yvelines et un petit restaurant de Chaudes-Aigues baptisé Pain, Vin, Fromages. L’occasion pour le lecteur de mieux cerner l’un des acteurs de la démocratisation du tattoo en France et, par la même occasion, le tattoo… tout court.

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